Abstract
La problématique posée est celle de la non-rencontre de l’Orthodoxie et de la modernité et du piège du fondamentalisme que cela entraîne. L’auteur analyse les différents paramètres qui donnent à l’Orthodoxie d’aujourd’hui un parfum conservateur traditionnel qui la fige dans des modèles historiques révolus, venus de Byzance et des sociétés agraires des pays traditionnellement orthodoxes. L’auteur dresse un plaidoyer exhaustif pour un renouveau de la pensée orthodoxe, comme nouvelle incarnation de la parole par une rencontre avec les réalités nouvelles. Il témoigne pour une pensée théologique et philosophique ouverte sur le monde et la modernité qu’il conçoit comme fille du christianisme. Il établit une symétrie comparative entre la modernité sécularisée et le christianisme primitif qui lui apparaît comme une école de foi areligieuse.