Résumé
Le débat perpétuel entre ce que nous devons exiger du traducteur remonte à la mythologie grecque, ainsi que la question sur la traduction et le rapport qu’elle entretient avec la vérité. L’écart est certes énorme entre les langues, mais les traductions ont bel et bien existé et existeront encore, et ce, malgré les défaillances qu’on leur attribue et l’étiquette de la trahison du texte source qu’on leur colle. La fidélité et la trahison en traduction constituent un dilemme sans issue, puisque cette pratique suppose la découverte de ce qui est étranger et son assimilation dans un nouveau cadre. Ce qui peut être considéré comme fidélité chez les uns, peut être perçu comme littéralité et échec de la traduction chez les autres. Et ainsi pour la trahison qui peut être considérée comme telle chez les uns, ou comme créativité chez d’autres.