Abstract
Homme du terrain, travaillant actuellement sur la question des réfugiés syriens au Liban, Anis Chérif-Alami adopte une approche vivante par son implication personnelle. Il conte, à partir de deux longues interviews et discussions informelles, l’histoire de l’Union Nationale Des Etudiants Marocains. L’asymétrie créée par les écarts générationnels et linguistiques (francophone, arabophone) donc politiques – dans la mesure où ils posent la question de la légitimité – crée à la fois les obstacles et les clés pour percevoir ce qui reste aujourd’hui de ce qui fut un jour une épopée héroïque .