Abstract
Dina Germanos Besson revient sur la crise provoquée, selon elle, par le néolibéralisme contaminant tous les champs jusqu’au langage lui-même, désormais réduit à une « chamarrure de signes où résonnent les échos des désordres du monde extérieur ». Contestant la productivité érigée en « vérité ultime où la politique sert et se soumet à l’économie », l’auteure s’intéresse surtout à la question des réfugiés et s’interroge sur les raisons de la promotion de cette doctrine et ses lourdes conséquences sur les sujets vulnérables.