The Crime in "Little Wars" and "Very Big Shot": A Microcosm of a Lost Generation

Mots-clés

Cinéma libanais
guerre civile
crime
jeunesse
Maroun Baghdadi
Mir-Jean Bou Chaaya

Comment citer

ASMAR, N. (2025). The Crime in "Little Wars" and "Very Big Shot": A Microcosm of a Lost Generation. Regards, (33). https://doi.org/10.70898/regards.v0i33.1418

Résumé

Depuis les années 1970, le cinéma libanais a évolué parallèlement aux transformations politiques et sociales du pays, avec des récits criminels illustrant ces changements. Pendant la guerre civile (1975-1990), des réalisateurs comme Maroun Baghdadi ont employé le crime pour mettre en évidence le chaos et la complexité morale de l’époque, comme en témoigne Petites guerres (1982). Plusieurs années plus tard, les récits criminels réapparaissent dans le cinéma libanais, alliant conventions de genre et thèmes de lutte sociale. Dans les années 2010, des films comme Very Big Shot (2015) de Mir-Jean Bou Chaaya redéfinissent le cinéma criminel à travers l’humour noir et la critique sociale, en écho à l’instabilité continue du Liban. Cet article examine l’évolution des récits criminels dans le cinéma libanais, en utilisant ces deux films comme étude de cas pour analyser comment le crime fonctionne à la fois comme un dispositif narratif et comme un reflet des changements historiques et politiques. À travers une analyse comparative de Petites guerres et Very Big Shot, cet article explore les évolutions thématiques et stylistiques qui suggèrent l’émergence d’un cinéma criminel libanais distinct, mêlant éléments de genre et commentaire social sur les réalités complexes du Liban.

https://doi.org/10.70898/regards.v0i33.1418