Résumé
Dans cet entretien, Roger Assaf envisage les entraves des théâtres libanais et arabe contemporains à la lumière de sa réflexion sur les rapports entre l’Histoire, avec ses périodes obscures et ses révolutions, et l’histoire du théâtre, oscillant entre divertissement et immersion dans la réalité. Son évocation des expériences du théâtre du ḥakawātī et des premiers festivals de théâtre arabes permet d’en comparer les dynamiques sociopolitiques et les conditions de production avec celles des théâtres libanais et arabe contemporains. La mémoire de telles expériences théâtrales, aussi lacunaire soit-elle, est le témoin des espérances étouffées des révolutions historiques.