Résumé
Vivant aujourd’hui en dehors du Liban, des artistes libanais comme Rabih Mroué et Lina Majdalanie ont contribué de plusieurs manières à l’évolution et à la reconstruction de la scène culturelle et artistique du Liban ainsi qu’à son histoire. Ils prennent en charge la fabrication de la mémoire de la guerre civile. Cet article analysera la manière dont ces artistes mettent en scène l’absence, la disparition et l’effacement de traces tout en transformant la pratique artistique contemporaine au Liban. Repensant la création comme un champ de résistance et de changement, l’artiste sur scène devient chez Majdalanie et Mroué un acteur, un danseur et un plasticien.