Résumé
Cet article s'appuie sur un travail ethnographique de terrain pour examiner le pouvoir affectif et agentif des graffitis à Beyrouth après l'explosion de Beyrouth le 4 août, en particulier les graffitis sur le mur du port : « Mon gouvernement a fait ceci ». L'article enquête sur le blanchiment à la chaux du mur du port, l'effacement de cette phrase et le maintien de l'ordre qui a suivi. J'étudie comment le graffiti a une emprise émotionnelle ou affective sur les civils et est intrinsèquement lié à la pratique de l'agentivité. En bref, l'article discute de la façon dont le graffiti ouvre un espace pour la transgression des systèmes de pouvoir dominants ou hégémoniques.