Résumé
L’Exhortation apostolique « Nouvelle Espérance pour le Liban » (1997), issue du Synode des évêques convoqué par le pape Jean-Paul II en 1995 après la guerre civile libanaise, continue de refléter la réalité des Églises et de la situation politique du pays. Malgré les recommandations pour affronter les défis, les problèmes persistent, aggravés par des changements politiques et sociaux. Ce texte expose les difficultés des Églises libanaises et leur lien étroit avec le contexte politique du pays, insistant sur une transformation profonde urgente. La collaboration entre diverses communautés chrétiennes et avec les musulmans est soulignée.
Il met l’accent sur la participation active de tous les fidèles, remettant en question la hiérarchie traditionnelle de l’Église pour encourager une Église synodale. Cependant, la mise en œuvre de ces recommandations exige un changement profond de mentalité, un processus long et difficile. Néanmoins, des signes de renouveau se manifestent, comme des initiatives œcuméniques informelles, une théologie contextuelle répondant aux défis actuels, des actions humanitaires collaboratives, et une reconnaissance croissante du rôle des femmes dans l’Église.