Résumé
L’identité nationale libanaise révèle une complexité multifacette due aux influences historiques et religieuses. Le régime français a marqué cette identité par sa partialité envers les chrétiens et la création du « Grand Liban », contredisant les aspirations arabes des musulmans. Le Pacte national a constitué une solution temporaire reconnaissant l’équilibre confessionnel, mais l’unité s’est effondrée dans une guerre civile destructrice. Malgré l’accord de Taëf, qui a reconnu l’arabité du Liban, la lutte pour une identité unifiée persiste à cause de l’héritage du système confessionnel et des influences régionales, constituant un défi permanent à l’idée d’unité nationale.
