Résumé
La globalisation actuelle impose, plus que jamais, des échanges entre les peuples et les États. Par conséquent, le besoin d’ouverture à l’autre, qui se traduit par le fait d’entendre et de communiquer, justifie, dans bien des cas, l’apprentissage des langues de peuples étrangers. De ce fait, plusieurs langues aux statuts différents peuvent cohabiter dans un même pays. S’inscrivant dans ce mouvement général de globalisation, l’Arabie Saoudite, pays arabophone, a progressivement intégré l’apprentissage du français dans son système éducatif et universitaire jusqu’à ouvrir des départements dédiés à la traduction de cette langue. Cette étude s’interroge sur la corrélation qui existe entre le statut conféré au français et l’apprentissage de la traduction. Autrement dit, cette étude tente de faire ressortir l’influence (néfaste ou positive) du statut du français sur le progrès de l’enseignement apprentissage de la traduction, montrant comment le statut de cette langue a des incidences sur l’apprentissage de la traduction.