Résumé
La traduction a longtemps été un instrument pédagogique de premier choix aux mains de la méthode traditionnelle, avant de tomber en disgrâce avec l’émergence de méthodes hostiles à l’intervention de la langue maternelle en classe de langue étrangère. S’inscrivant dans cette tradition, et au nom d’une certaine approche de la méthode communicative, l’enseignement de l’espagnol dans le second degré ivoirien est marqué par une forte tendance au refus de la traduction, notamment dans l’évaluation. À travers une enquête réalisée auprès de 270 étudiants en première année d’espagnol, cette contribution donne un aperçu des manifestations réelles de la traduction dans nos classes d’espagnol de l’enseignement secondaire avant de faire des propositions en vue de tirer le meilleur parti de cet usage particulier, mais bien habituel des langues dans le village planétaire qu’est devenu le monde.