Abstract
Le Serment d’Hippocrate, dans sa version antique, proclame l’engagement suivant : «Quoi que je voie ou entende dans la société, pendant l’exercice ou même hors de l’exercice de ma profession, je tairai ce qui n’a jamais besoin d’être divulgué, regardant la discrétion comme un devoir en pareil cas». Cette exigence du silence à laquelle s’astreint le praticien relève plus du respect de la règle de confidentialité que du secret professionnel auquel le médecin est assujetti de nos jours. C’est l’homme de l’Art lui-même, et non la loi, qui se portait jadis garant de cette confidentialité. Dans la conception moderne du secret médical, ce dernier est considéré, au Liban, comme une notion de droit public. La conception est donc fort rigoureuse. L’article de Nasri Diab éclaire sur toutes les facettes de cette question au Liban.