Résumé
« Pourquoi devrais-je m’arrêter ? Pourquoi ? »
Forough Farrokhzad, Seule la voix demeure
Une femme et son cri : guttural, désespéré, tourné vers le ciel de nuit depuis une voiture en course ; ses bras s’agitent dans les airs et hurlent, eux aussi, à la victoire après une fuite effrénée des protagonistes pour échapper à une agression. Mais on le comprend vite : la puissance inouïe de ce cri viscéral, libératoire, presque bestial, transperce l’écran et nous parvient tout droit avec toute sa force, c’est le cri de la liberté. Liberté de hurler sans retenue « Fuck you ! ». Liberté de laisser ses cheveux dispersés au vent, au mépris de toute interdiction. Il devient alors évident que dans cette figure de rébellion rien ne sépare la forme de sa signification...