Résumé
Les circulations des cinéastes libanais et de leurs oeuvres, fortement
marquées par une dimension internationale, et par une insertion au sein des
réseaux du film d’art et d’essai, portent la marque d’un métissage entre normes
visuelles et mémorielles locales et issues de cette circulation, au sein d’un univers
culturel globalisé. Ce faisant, ces oeuvres, si elles sont enrichies de ces apports,
peuvent sembler développer leurs récits par rapport aux attentes du public
prescripteur des festivals internationaux, au risque que celles-ci deviennent des
contraintes et au risque de sembler localement hors sol.