Résumé
Le cinéma libanais nous permet d'évaluer la dynamique d'après-guerre compte tenu de la domination de la guerre civile dans la production artistique depuis 1990. Depuis quelques années, la première génération d'après-guerre a atteint l'âge adulte, et donc nous assistons à la montée inévitable d'une «deuxième vague» de cinéma libanais d'après-guerre, définie comme la génération de cinéastes nés vers la fin ou après la guerre civile. Cet essai analysera deux films libanais d'après-guerre, "Waves '98" d'Ely Dagher sorti en 2015 et "Submarine" de Mounia Akl sorti en 2016, en tant que réponses uniques au sentiment de désespoir suscité par la ville/nation, explorés à travers le thème de la décomposition cher à Jessica Auchter. Cela nous permettrait également d'identifier des aspects de la deuxième vague du cinéma libanais d'après-guerre.