Résumé
L'article examine le pouvoir de l’archive visuelle et les implications de son absence sur le travail de deuil. Il explore le projet photographique de l'artiste iranienne Azadeh Akhlaghui, qui a attribué rétroactivement des identités visuelles à la mort non enregistrée de personnalités iraniennes marquantes. Les scènes de la mort reconstituées sur des photographies hautement synthétiques sont les gardiennes de la mémoire collective dans la mesure où elles permettent le travail de deuil, un processus de prise en compte de la perte qui libère finalement la collectivité de la mélancolie persistante.