Abstract
« C’est la vie et la mort que j’ai mises devant vous, c’est la bénédiction et la malédiction. Tu choisiras la vie pour que tu vives, toi et ta descendance » (Deutéronome 30 : 19b).
Les chrétiens du Moyen-Orient font actuellement face à des défis majeurs qui leur imposent des choix à faire, desquels vont dépendre à la fois leur existence et leur présence dans la région. La parole de Dieu dans le trentième chapitre du Deutéronome fait référence à l’Alliance et à l’accomplissement des commandements que le Christ a scellés par son enseignement et sa vie, lorsqu’il a conclu une nouvelle Alliance de réconciliation et a donné à ses disciples le plus grand des commandements, celui de l’amour de Dieu et de son prochain comme soi-même « jusqu’à l’extrême » (Jean 13 : 1). Aujourd’hui, ces chrétiens se retrouvent à nouveau devant l’épreuve du choix, tiraillés entre la vie et la mort, entre la bénédiction et la malédiction. Il va sans dire que cette épreuve les appelle, actuellement et sans équivoque, à choisir la vie et à assumer non seulement l’engagement et la persévérance qui découlent de ce choix, mais également à effectuer tous les sacrifices nécessaires pour parvenir à la réaliser. Ils sont de même appelés à investir toutes leurs capacités au service du bonheur de l’être humain, à œuvrer pour le renouveau de leurs Églises respectives, et à renforcer leur témoignage et leur présence active parmi leurs frères et sœurs, qu’ils soient de religions différentes, ou qu’ils appartiennent à divers courants intellectuels et culturels. Et enfin, les chrétiens du Moyen-Orient sont appelés à implorer le pardon de Dieu pour leurs faiblesses et les fautes qu’ils ont commises à travers l’Histoire, puisant force et détermination dans la miséricorde de Dieu, et rejetant la culture de la mort pour choisir la vie. [...]