Résumé
L’extension urbaine est l’un des principaux problèmes environnementaux affectant le Liban. En 2017, les citadins constituaient 73,5 % de la population libanaise. Le front urbain continue, jusqu’à présent, de s’étendre le long du littoral et vers les zones montagneuses. Le bâti se développe même sur les fortes pentes. Bien que la migration interne vers et de la capitale ait démarréavant 1975, c’est depuis la guerre civile que la population beyrouthine, fuyant les combats, a migré vers des espaces considérés comme plus sûrs : la moyenne montagne, les zones littorales éloignées des conflits. Ainsi, cette migration liée à une crise sécuritaire a généré une dynamique d’urbanisation qui perdure 30 ans après la fin du conflit. Le problème auquel on doit faire face est l’émiettement des espaces verts situés entre 5 et 15 km autour de la ville de Beyrouth. Ces espaces qui constituent les poumons verts de la capitale sont de plus en plus menacés.