Résumé
L’article aborde la complémentarité entre religion et argent plutôt que leur opposition, soulignant le besoin crucial de riches généreux qui utilisent leurs biens au service des pauvres et considèrent tous les humains comme des frères. L’Église a le droit de posséder et d’utiliser des biens pour accomplir ses missions spirituelles, caritatives et assurer la subsistance de ses serviteurs. Malgré l’excellence des textes du Synode patriarcal maronite et du Code des Églises orientales régissant les biens ecclésiastiques, l’auteur déplore les défaillances dans leur application pratique. L’Église est appelée plus que jamais à contribuer à la libération humaine et à la préservation de la dignité, étant dépositaire de la promotion de la paix et de la justice sociale.
