Résumé
Cette pensée de Ghassan Tueni, reprise en exergue par l’auteure, constitue le fil directeur de toute sa réflexion sur l’inexorable sort qui s’acharne sur le Liban dont les blessures anciennes et récentes semblent impossibles à cicatriser et continuent à provoquer une douleur corrosive comme si les événements passés sont vécus comme traumatismes permanents. Cette incapacité à inscrire la mémoire dans une temporalité séquentielle, spatialement circonscrite, serait-elle la raison de ce temps figé où l’identique se répète inlassablement pareil à lui-même ? À la lumière de la révolte enclenchée le 17 octobre 2019, Marie-Thérèse Khair Badawi nous livre ses impressions personnelles au travers de son regard de psychanalyste – NDLR.