Résumé
Les bulles immobilières spéculatives affectent les comportements d’investissement et de consommation, le niveau général des prix, les taux de change et, par conséquent, les échanges commerciaux et les marchés financiers. Les recherches abondent sur l’importance de l’impact des cycles immobiliers sur ceux économiques, mais aussi sur la causalité de la relation entre l’activité des marchés immobiliers et les fluctuations conjoncturelles. L’objet de cet article est d’apporter des éléments de réponse sur le sens de cette causalité au Liban. A partir d’un modèle de régression simple, sur la période 1993-2015, il s’avère que les variations des permis de construire d’une année sont fonction du taux de croissance du PIB de l’année précédente. Les limites de l’étude mettent en évidence d’autres facteurs dont la prise en compte permettrait d’aboutir à des résultats plus concluants.