Résumé
Cet article examine la sous-représentation des femmes dans les organes de décision et de pouvoir politique et économique, notamment dans les pays du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. Il se pose comme objectif de proposer une nouvelle interprétation de la solution adoptée par la majorité des gouvernements le Quota de genre. Nous nous focalisons sur la présence des femmes dans la vie politique car elle est supposée créer un effet d’entraînement dans l’ensemble de la société.
Il commence par un petit aperçu sur le contexte des quotas de genre et son evolution, notamment dans le monde arabe, au cours des dernières décennies. Il dévoile ensuite une brève discussion sur les principales tendances observées dans la recherche sur les quotas à ce jour, leurs résultats théoriques et empiriques en se focalisant sur les principales motivations des pays pour instaurer des lois sur la représentation politique des femmes.
La dernière partie se basera sur le concept du « Nation Branding » en analysant le cas des Émirats Arabes Unis en vue de théoriser une nouvelle motivation des pays pour supporter les quotas des femmes.
À travers cet article, nous visons à enrichir davantage l’agenda de recherches sur les quotas en positionnant la littérature sur d’autres perspectives et de nouvelles directions. Nous concédons les limites de cette étude car nous ne pouvons pas généraliser les résultats à partir de notre étude proprement inductive. Nous visons à apporter un nouveau concept à la littérature théorique sur les stratégies de communications dans un pays du contexte proche-oriental, très attaché aux traditions et à la religion musulmane, plus spécifiquement, « très conservateur sur le rôle des femmes » et qui d’autre part, s’attribue un portrait de pays moderne et cosmopolite soutenant les femmes.