Synodalité et primauté au premier millénaire : vers une compréhension commune au service de l'unité de l'Église

Comment citer

Commission mixte internationale pour le dialogue théologique entre l’Église catholique romaine et l’Eglise orthodoxe. (2017). Synodalité et primauté au premier millénaire : vers une compréhension commune au service de l’unité de l’Église. Proche-Orient Chrétien, 67(1-2), 88-96. Consulté à l’adresse https://journals.usj.edu.lb/poc/article/view/1313

Résumé

« Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons à vous aussi, pour que, vous aussi, vous soyez en communion avec nous. Or nous sommes, nous aussi, en communion avec le Père et avec son Fils, Jésus-Christ. Et nous écrivons cela, afin que notre joie soit parfaite ». (1 Jean, 1,3-4).

1. La communion ecclésiale naît directement de l’incarnation du Verbe éternel de Dieu, selon la bienveillance (eudokía) du Père, par le Saint-Esprit. Le Christ, venu sur terre, a fondé l’Église comme son corps (cf. 1 Corinthiens 12, 12-27). L’unité qui lie les personnes de la Trinité entre elles se reflète dans la communion (koinonía) des membres de l’Église entre eux. Ainsi, comme l’affirme saint Maxime le Confesseur, l’Église est une éikon de la très Sainte Trinité. Pendant la Cène, Jésus-Christ a prié le Père : « Père saint, garde-les unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné, pour qu’ils soient un, comme nous-mêmes » (Jean 17, 11). Cette unité trinitaire se manifeste dans la sainte eucharistie, là où l’Église prie Dieu le Père par Jésus-Christ dans l’Esprit Saint. [...]