Résumé
L’identification des victimes de catastrophes de masse est encadrée par un protocole international. En effet, depuis les années 1980, INTERPOL cherche à s’imposer comme référent en édictant des normes applicables à l’ensemble de ses pays membres. Le présent article souhaite donc interroger cette volonté d’harmonisation des pratiques, en particulier lors d’opérations multinationales, et ainsi la confronter à la réalité du terrain. Quelle a été la genèse de ce protocole au sein de l’organisation internationale de police criminelle ?
Comment se sont structurées les unités nationales belge et française ? Comment le dispositif d’identification a-t-il été éprouvé concrètement lors de la gestion du tsunami en Thaïlande, en 2004 ? Qu’en est-il après 40 ans de coopération internationale ?