Abstract
La violence a toujours été présente dans la littérature, comme elle a de tout temps accompagné la vie des hommes. Pourtant, jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, elle n’avait jamais constitué un thème en soi, la fonction de la littérature étant alors de tendre un miroir aux diverses classes de la société, ou à permettre à l’individu de se situer au sein d’un corps social, d’une généalogie, d’une famille ou d’une communauté et de se reconnaître en elles à travers les poèmes épiques ou le théâtre. Fréquemment représentée, la violence apparaissait surtout à travers les représentations de la guerre ou des soubresauts de la nature…