Effet de la thérapie parodontale de soutien sur la perte de dents chez les fumeurs réguliers et irréguliers ainsi que chez les non-fumeurs : une étude de cohorte rétrospective avec un suivi jusqu’à 50 ans
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Mots-clés

Maintenance
tabagisme
thérapie parodontale de soutien
perte de dents

Comment citer

MEGARBANE , J.-M., KHAYAT , R., CHAKAR , C., & MOKBEL , N. (2023). Effet de la thérapie parodontale de soutien sur la perte de dents chez les fumeurs réguliers et irréguliers ainsi que chez les non-fumeurs : une étude de cohorte rétrospective avec un suivi jusqu’à 50 ans . Revue Arabe Internationale De Dentisterie (IAJD), 14(2), 90-103. https://doi.org/10.70174/iajd.v14i2.934

Résumé

Introduction : Le but de cette étude est de comparer rétrospectivement les taux de perte de dents (TL) dans deux cohortes, individus conformes réguliers ou irréguliers, et fumeurs vs non-fumeurs, avec un suivi jusqu’à 50 ans.

Méthodes : Les données des dossiers ont été collectées auprès de 192 patients subissant un traitement parodontal de soutien (SPT) après un traitement parodontal non chirurgical et/ou chirurgical pendant 10 à 50 ans (moyenne 24,89 ± 10,23). Les patients ont été classés en RC (se présentant régulièrement à leur SPT programmé avec un délai maximum de 6 mois) et IC (les patients ont manqué au moins une des visites de rappel mais ont continué à venir de manière irrégulière avec un délai maximum de 18 mois). Les patients ont ensuite été classés en fumeurs et non-fumeurs. Des comparaisons univariées entre les groupes de cohortes ont été effectuées pour évaluer les différences significatives au niveau des caractéristiques de base. Des analyses bivariées ont également été réalisées entre la principale variable de résultat (perte de dents) et les caractéristiques de base des participants. Deux modèles de régression binomiale négative ont été réalisés afin de contrôler les facteurs de confusion.

Résultats : Au total, 4870 (25,36 ± 4,08) dents étaient présentes au départ. 423 (2,2 ± 3,44) dents ont été perdues au cours du suivi (SPT), correspondant à 0,07, 0,11, 0,08 et 0,09 TL par an chez les RC, les IC, les fumeurs et les non-fumeurs, respectivement, avec une différence significative présente uniquement entre les RC et IC. Il a été constaté qu’un âge supérieur à 40 ans augmentait les taux de TL.

Conclusions : Le respect du SPT affecte les taux de TL après une moyenne de 24,89 ans de suivi. RC a montré moins de TL que les patients IC. Le tabagisme n’a pas atteint une signification statistique.

https://doi.org/10.70174/iajd.v14i2.934
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