Le microbiome péri-implantaire partie II : une revue de littérature

Résumé

Les implants dentaires sont maintenant considérés comme l'option de traitement pour les dents manquantes. Ils détiennent un taux de survie élevé avec une grande satisfaction des patients. Au cours des 3 dernières décennies, de nouvelles maladies infectieuses sont apparues autour des implants dentaires, appelées mucites péri-implantaires et péri-implantites. Ces maladies infectieuses présentent des caractéristiques similaires à celles de la parodontite, notamment la perte de tissus mous et durs. L'étiologie de la maladie péri-implantaire est multiple, l'une d'entre elles est l'altération du microbiome péri-implantaire. Dans le domaine de la santé, les implants sont principalement constitués de cocci à Gram positif anaérobies facultatifs, dans lesquels le microbiome réside dans un état symbiotique où tous les micro-organismes coexistent les uns avec les autres. D'autre part, les implants malades comprennent les bâtonnets anaérobies à Gram négatif et les spirochètes, dans lesquels le microbiome réside dans un état dysbiotique, où les espèces associées à la maladie et l'activité métabolique sont augmentées. Ce changement microbien se produit pour de nombreuses raisons telles que la présence d'antécédents de parodontite, de dents naturelles adjacentes malades et d'implants placés chez des sujets atteints de parodontite. Les candidats avec des soins parodontaux de soutien stricts ainsi que des facteurs locaux et systémiques contrôlés, qui affectent négativement le microbiome, sont obligatoires pour maintenir l'état symbiotique autour des implants dentaires.