Résumé
La disparition rapide des lobules des incisives permanentes nous montre que l’usure occlusale est un phénomène physiologique. Les canines maxillaires sont elles aussi concernées par les phénomènes de perte de substance par usure occlusale, ce que l’on appelle « facette d'usure ». La frontière entre l'usure physiologique (eufonction) et l'usure pathologique (pathofonction) est floue, difficile à définir. L’observation attentive des facettes peut nous aider à quantifier l’importance de la perte de substance par le stade d’usure, à identifier l’étiologie par le type d’usure, à mieux décoder les parafonctions orales par la situation de l’usure confrontée aux rapports d’occlusion (cartographie).
L’objectif est de mettre éventuellement en œuvre, si nécessaire, des approches thérapeutiques individualisées autres que la gouttière occlusale, derrière laquelle quelques-uns pensent (à tort ?) trouver un abri sur et durable.