Étude épidémiologique descriptive rétrospective de dix ans sur des patients atteints de troubles temporo-mandibulaires
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Comment citer

BOU FARHAT, N., & ZOGHBI, A. (2019). Étude épidémiologique descriptive rétrospective de dix ans sur des patients atteints de troubles temporo-mandibulaires. Revue Arabe Internationale De Dentisterie (IAJD), 10(2), 67-77. https://doi.org/10.70174/iajd.v10i2.344

Résumé

Il s’agit d’une étude épidémiologique rétrospective menée sur une période de dix ans sur des patients atteints de troubles temporo-mandibulaires (TMD) référés à l’Unité de TMD et de douleur oro-faciale du département de prothèses fixées de la Faculté de médecine dentaire de l’Université Saint Joseph, Beyrouth. Cette étude porte sur la prévalence du sexe, de l’âge, les étiologies et les facteurs de risque, les différents diagnostics et pathologies des articulations temporo-mandibulaires (ATM) ainsi que sur les différents traitements envisagés en fonction des cas étudiés. Tous les dossiers des patients examinés à l’unité de TMD et de douleur oro-faciale entre 2006 et 2016 ont été rassemblés et examinés de manière approfondie. 237 patients d’âge moyen 33,41 ± 14,65 ans (amplitude: 11 à 73 ans) ont participé à l’étude. La grande majorité des participants (79,3%) étaient des femmes. Le but de la visite dans l’ensemble de l’échantillon était principalement la douleur (62,9%) ; le pourcentage  de femmes (66,7%) ayant consulté pour une  douleur était supérieure à celui des hommes (47,9%) (p = 0,016). La céphalée était le symptôme le plus souvent signalé (55,7%). Les autres symptômes incluaient : dorsalgies, cervicalgies, problèmes de posture et vertiges. Le resserrement des mâchoires était le facteur de risque le plus souvent signalé par les participants (45,7%). Aucune différence significative n’a été notée entre les femmes et les hommes (p> 0,05). La différence dans l’examen physique n’était pas non plus significative entre les hommes et les femmes (p> 0,05). La tension musculaire (35,2%), les spasmes (25,4%) et le déplacement discal (40,4%) étaient les diagnostics les plus fréquemment rapportés. Les traitements les plus fréquents proposés aux patients ont été l’attelle de stabilisation (22,4%), les médicaments (18,1%) et le plan rétro-incisal (17,7%). Malgré ses limites, le présent travail reflète une vision générale de notre population. Des études ultérieures pourraient aboutir à l’élaboration d’un bilan général pouvant être systématiquement adopté pour la détection des troubles du TMD.

https://doi.org/10.70174/iajd.v10i2.344
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