Mots-clés
solubilité
adhésif
Comment citer
Résumé
Les ciments en résine ont été largement utilisés pour le scellement des restaurations indirectes en raison de leur capacité à se lier aux structures dentaires et à accroître la stabilité des restaurations; cependant, leur solubilité risque d’affecter négativement la durabilité des restaurations. Cette étude in vitro a pour but d’évaluer et de comparer le degré de solubilité, dans l’eau, d’un ciment résine conventionnel à celui d’un ciment résine auto-adhésif, en respectant les exigences de la norme ISO 4049. Deux ciments de scellement ont été choisis: un ciment résine classique (Resicem™/Shofu) et un ciment résine auto-adhésif (Total Cem, Itena). Dix spécimens sous forme de disques ont été préparés à partir de chaque matériau. Les disques ont été réalisés conformément aux instructions du fabricant, en utilisant un moule cylindrique en téflon de 5mm de diamètre interne et de 2mm d’épaisseur. Le poids de départ (w1) et le volume (v) de chaque disque ont été enregistrés en utilisant une balance et un pied à coulisse digital, respectivement. Ils ont été ensuite immergés dans 10mm d’eau distillée à 37°C et 50rpm. Les spécimens ont été desséchés et pesés (w2) à différents intervalles (1, 14, 30 et 90 jours). Le degré de solubilité a été évalué en appliquant l’équation: solubilité = (w1-w2) / v. Les résultats ont été analysés à la recherche de différences statistiquement significatives par le test ANOVA (p = 0.05). Les valeurs moyennes de solubilité (μg/mm3) après 90 jours pour chaque ciment étaient 3,86 ±0,36 pour Resicem™ et 12,93 ±1,33 pour Total Cem. Dans les limites de cette étude, le ciment résine classique a montré une plus grande résistance à la solubilité par rapport au ciment résine auto-adhésif.