Comparaison de la résistance au cisaillement des dents de prothèse à la base de la prothèse à l’aide de différents moyens de rétention : étude pilote in vitro
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Mots-clés

Résine
Rétention dentaire
Processus chimiques
Phénomènes mécaniques
Résistance au cisaillement

Comment citer

TAHA EL BABA, D., & BOULOS, P. (2025). Comparaison de la résistance au cisaillement des dents de prothèse à la base de la prothèse à l’aide de différents moyens de rétention : étude pilote in vitro. Revue Arabe Internationale De Dentisterie (IAJD), 16(2), 26-35. Consulté à l’adresse https://journals.usj.edu.lb/iajd/article/view/1480

Résumé

Objectifs: L’objectif de ce travail est d’évaluer la résistance au cisaillement entre la résine des bases prothétiques et trois types différents de dents prothétiques en résine acrylique. Ces dernières ont été soumises à trois modifications de surface différentes au niveau de la zone palatine et comparées à des dents en résine acrylique non modifiées.

Méthodes: Dans cette étude expérimentale in vitro, vingt-quatre dents maxillaires centrales en résine acrylique de différents fabricants — Major®, Ivoclar® et Myerson® — ont été utilisées. Les dents ont été divisées en quatre groupes de test, comprenant chacun six spécimens : un groupe témoin, un groupe à rétention chimique, un groupe à rétention mécanique et un groupe à rétention mécanique plus chimique. Les dents de chaque groupe, à l’exception du groupe témoin, ont été soumises à l’une des quatre modifications de surface avant le montage de la résine de base prothétique. Les soixante-douze blocs de résine ainsi obtenus ont été soumis à 5 000 cycles de thermocyclage entre 5 et 55 °C pendant 30 secondes dans chaque bain d’eau et 10 secondes entre les bains. Les échantillons ont ensuite été testés pour la résistance au cisaillement entre les dents en résine acrylique et la résine de base prothétique à l’aide de la Universal Testing Machine. La charge de compression a été appliquée au moyen d’une tige cylindrique à une vitesse de 1 mm/min et selon un angle de 45° par rapport à l’axe longitudinal de la dent. L’analyse statistique a été effectuée à l’aide des tests Anova, Kolmogorov–Smirnov, Kruskal–Wallis et Post hoc. Le seuil de signification retenu correspond à une valeur de p ≤ 0,05.

Résultats: Les dents multicouches en composite nanohybride « Ivoclar® » ont montré la résistance de liaison la plus élevée dans les groupes témoin et à liaison chimique. Pour les groupes à rétention mécanique ou mécanique plus chimique, aucune différence significative entre les trois types de dents n’a été observée.

Conclusions: Les dents multicouches nanohybrides « Ivoclar® » sont les plus rétentives vis-à-vis de la résine de base prothétique. Si des dents en résine sont utilisées, il est recommandé d’appliquer des moyens de rétention combinés.

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