Mots-clés
Scanner facial 3D
Radiographie CBCT
Comment citer
Résumé
Introduction : L’évaluation des tissus mous du visage est essentielle au diagnostic global, à la planification du traitement et au pronostic à long terme. L’imagerie 3D peut constituer une alternative pour définir le visage, offrant au clinicien des détails plus précis que l’imagerie 2D des tissus mous.
Objectifs : Cette étude visait à évaluer la précision et la fiabilité des repères anatomiques en comparant le scanner facial 3D aux radiographies CBCT.
Méthodes : Il s’agissait d’une étude comparative. Trente patients (12 hommes et 18 femmes) âgés de 15 à 30 ans, d’un âge moyen de 22,6 ans, nécessitant un traitement orthodontique, ont été recrutés dans les consultations externes de la Faculté de médecine dentaire de l’Université arabe de Beyrouth. Tous les patients ont bénéficié d’une radiographie CBCT initiale avec une position naturelle de la tête et des lèvres relâchées. Ensuite, le patient a bénéficié d’une radiographie faciale 3D avec le même appareil de radiographie.
Résultats : Les données recueillies à partir des images faciales 3D et des radiographies CBCT du crâne entier étaient fiables et cohérentes pour la plupart des paramètres mesurés, avec un alpha de Cronbach de 0,870. Cependant, le paramètre de largeur de la bouche présentait l’erreur de Dahlberg la plus importante, soit 4,08, suggérant une variabilité importante entre les deux méthodes pour ce paramètre. De plus, le coefficient de corrélation de concordance (CCC) indiquait une corrélation positive entre la radiographie CBCT et le scanner facial pour la plupart des paramètres (moyenne de 0,9). Le test de Bland-Altman a révélé une concordance modérée entre les deux séries de mesures scannées, avec une plage de confiance de 2 et -2, à l’exception de la distance moyenne entre la largeur de la bouche (-3,40667).
Conclusions : Une forte relation linéaire positive a été observée entre les deux approches pour la majorité des paramètres. Cependant, le paramètre de largeur de la bouche a révélé une relation linéaire modérément marquée entre les deux approches.