Prise en charge clinique des prémolaires permanentes mandibulaires présentant une lésion périapicale en présence de dents surnuméraires bilatérales : un rapport de cas de suivi sur 7 ans
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Mots-clés

Endodontie
Apex immature
prémolaire mandibulaire
Bouchon apical MTA
Maladie périapicale
Dent surnuméraire

Comment citer

PIRANI, C., SABER, S., & IACONO, F. (2024). Prise en charge clinique des prémolaires permanentes mandibulaires présentant une lésion périapicale en présence de dents surnuméraires bilatérales : un rapport de cas de suivi sur 7 ans. Revue Arabe Internationale De Dentisterie (IAJD), 15(2), 154-162. https://doi.org/10.70174/iajd.v15i2.1043

Résumé

Objectifs : Ce rapport de cas de suivi sur 7 ans décrit deux stratégies diversifiées pour la prise en charge des prémolaires permanentes mandibulaires bilatérales associées à une lésion périapicale et à des dents surnuméraires non percées.

Présentation du cas : Une patiente asiatique non syndromique de 9 ans présentait une douleur et un gonflement de la 35 en proximité anatomique avec une dent surnuméraire incluse et immature. L’examen clinique a révélé une fistule et gonflement vestibulaire intra-oral lié à la 35 nécrotique. La radiographie périapicale et le CBCT ont montré que la 35 présentait un apex immature associé à une lésion périapicale et une dent surnuméraire dans le sens lingual. Le traitement endodontique de la 35 a été réalisé en créant un bouchon apical avec ProRoot MTA, tandis que la dent surnuméraire a été surveillée radiographiquement sans intervention. Quatre ans plus tard, 45 personnes ont développé le même état clinique de l’arcade gauche. L’examen radiographique a révélé une lésion périapicale avec une résorption osseuse périapicale massive et une dent surnuméraire d’alignement normal. La deuxième prémolaire a été extraite pour permettre l’éruption de la dent surnuméraire.

Résultats : Un suivi de 3 ans a révélé une maturation continue des racines et leur éruption spontanée au niveau de l’arcade dentaire. La bonne cicatrisation des deux lésions mandibulaires a été contrôlée après 10 mois, 3 ans et 7 ans, révélant l’absence de récidive des deux côtés.

https://doi.org/10.70174/iajd.v15i2.1043
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