Résumé
Objectifs : Le but de cette étude est de déterminer quel type de relation verticale (entre les apex molaires et le plancher sinusien) est corrélé avec un contact os-implant (BIC) le plus favorable.
Méthodes : La base de données CBCT de la Faculté de médecine dentaire a été utilisée pour les ensembles de données. Pour chaque ensemble de données, une pose d’implant virtuel prothétique a été placée dans l’os interradiculaire. Le potentiel BIC a été mesuré au niveau de deux macrogéométries d’implants différentes (droites et coniques).
Résultats : L’étude a inclus 20 molaires maxillaires présentant une anatomie radiculaire divergente : 90 % des molaires avaient une relation verticale de type II avec le plancher sinusien, tandis que seulement 10 % avaient une relation verticale de type III. La surface moyenne de pBIC pour les secondes molaires était significativement plus élevée pour les implants droits que pour les implants coniques. Cependant, aucune différence significative dans les moyennes BIC% entre les implants droits et coniques pour aucune des comparaisons n’a été trouvée.
Conclusion : La macrogéométrie de l’implant s’est avérée avoir un impact sur l’obtention de valeurs pBIC plus élevées dans certaines situations, comme pour les secondes molaires et la relation de type II avec le plancher sinusien. L’étude met en évidence la nécessité d’intégrer l’analyse logicielle 3D dans la planification chirurgicale préopératoire.