Résumé
Objectifs : L’objectif principal de cette étude est d’étudier la résistance à la rupture des polyéthercétonecétones PEKK, utilisées comme faux moignon (FM) dans différents diamètres, en comparant les résultats des tests pour chaque groupe.
Méthodes : Trente prémolaires mandibulaires extraites ont été sélectionnées, traitées endodontiquement et préparées pour recevoir le tenon et les noyaux fraisés à partir d’un disque de polyéthercétonecétone. Les spécimens ont été répartis au hasard en cinq groupes (n = 6) respectivement : le groupe 1 a reçu un FM d’un diamètre de 0,70 mm, le groupe 2 a reçu un FM d’un diamètre de 0,90 mm, le groupe 3 a reçu un FM d’un diamètre de 1,10 mm, le groupe 4 a reçu un FM d’un diamètre de 1,50 mm, et le groupe 5 a reçu un FM d’un diamètre de 1,70 mm. Tous les FM ont été cimentés à l’aide d’un ciment résine autocollant. La résistance à la rupture a été testée à l’aide d’une machine d’essai universelle, les modèles de défaillance ont ensuite été observés visuellement et radiographiquement. Pour le test de résistance à la rupture, la machine Universal Testing est utilisée avec une cellule de charge de 10KN et une vitesse de la tête de 1 mm/min. Les données ont été analysées à l’aide d’une analyse de variance : One way ANOVA suivie d’un test post-hoc de Tukey afin de déterminer les différences significatives entre les groupes et le seuil de signification a été fixé à α = 0,05.
Résultats : L’analyse statistique a révélé que les différences observées entre les cinq groupes n’étaient pas significatives. Aucun des tenons PEKK n’a provoqué de fracture de la racine, et cette observation a été confirmée visuellement et radiographiquement dans tous les groupes.
Conclusions : Le dentiste sera capable de tourner le diamètre du tenon et du FM, PEKK aussi fin que 0,70 mm à 1,70 mm en fonction des exigences cliniques sans risque de fracture radiculaire, comme spécifié par les directives de cette recherche.