Fintech: A solution to Lebanese family-controlled business’ succession during economic distress post Covid-19

Mots-clés

COVID-19
Dynamique de l’entreprise familiale
Succession d’entreprise familiale
Cycle de vie
Fintech
Théorie des échanges sociaux

Comment citer

SARKISSIAN, V. (2021). Fintech: A solution to Lebanese family-controlled business’ succession during economic distress post Covid-19. Proche-Orient Études En Management, 33(1), 25-46. Consulté à l’adresse https://journals.usj.edu.lb/poem/article/view/696

Résumé

Les sociétés (ou entreprises) familiales libanaises (FCB) ont toujours été au cœur de l’économie locale et le moteur de sa relance après la guerre civile 1975-1990. Les sociétés familiales, représentant plus de 97 % des entreprises locales, se montrent à la fois plus résistantes et plus agiles malgré les récents bouleversements politico-économiques depuis octobre 2009, ou la « Révolution » comme la nomme une part de la population Libanaise.
Après la guerre civile, l’incapacité de construire un nouveau Liban a amené l’ensemble du système politique et les élites dirigeantes, gouvernant le pays durant les 30 dernières années, à fonder un gouvernement basé sur l’élitisme politique, l’abus de pouvoir, le gaspillage et le détournement des fonds publics, à instaurer un modèle économique basé sur un déficit public financé par la dette, sans aucune responsabilité et sans gouvernance, et un déficit commercial de 17,03 milliards de dollars (fin 2018) (Ministère des Finances 2019), et à instituer un système bancaire s’appuyant fortement sur les dépôts étrangers et les transferts d’expatriés motivés par les intérêts élevés. Ceci a augmenté le niveau de la dette publique pour atteindre 85 milliards de dollars et environ 151 % du PIB. Tout au long des manifestations, du bouleversement public, et des périodes de confinement dû à la pandémie du COVID-19, les services bancaires ainsi que les entreprises ont diminué voire arrêter leurs opérations. Les entreprises familiales, qui ont depuis longtemps, fondé leur vision stratégique sur leur pérennité au cours des générations successives, semblent désormais confrontées à de nouveaux défis : d’un quasi contrôle des capitaux mené par les banques pour battre contre la pénurie de liquidités et de devises, au mode de survie que les entreprises, petites moyennes ou larges, mènent depuis des années et aux lourdes implications de pertes financières résultant de l’épidémie.
L’objectif de cette étude est de montrer, avec un échantillon de 35 larges entreprises familiales libanaises sur une population de 131 sociétés, les facteurs clés de succès dont disposent les sociétés familiales (FCB) en termes de flexibilité pour faire face à ces défis : en variant le capital social interne grâce à l’interaction des membres de la famille (FM) et non familiaux (NFM) couplée au progrès technologique (Fintech) pour réduire l’impact des défis de contrôle du capital ainsi que pour assurer leur continuité et leur survie. L’utilisation de la Fintech comme filière financière basée sur de nouvelles technologies, a permis aux FCB locales de s’ouvrir sur de nouveaux moyens de financement non conventionnels pour atténuer d’une part l’impact économique et pour alimenter Bien que l’on soit dans un contexte traditionnellement assez conservateur, ce document contribue à apporter des connaissances valides sur l’importance de la flexibilité et de l’agilité dans la prise de décision du FCB ce qui le différencie des entreprises non familiales. d’autre part leur croissance.